Mum's Life

Les jours sans fin.

Le mercredi, j’ai la chance de ne pas travailler, ce qui en général se résume à ça:

 » T’es fatiguée ?! Bah pourtant t’étais en repos aujourd’hui ! »

« … »

En. Repos. Le repos quand tu as un enfant, c’est déjà relatif, alors quand tu en as deux, c’est complètement antonymique.

En repos hier, ça démarrait donc par une envie de dormir à peine réveillée, une tournée de linge lancée à 8h18, un bol de chocolat chaud renversé au sol (sur le pyjama, occasionnant un change complet au passage), diverses bêtises découvertes comme vider un tube de crème hydratante et s’en barbouiller le visage, ouvrir la poubelle et en sortir les déchets, vider le sac de recyclage et faire étalage de pots de compotes, pots de yaourts un peu partout dans la salle (j’ai un bébé très orienté « art contemporain » on dirait)

La matinée avance et c’est déjà l’heure de la deuxième tournée de linge, mettre la première à sécher, lancer le lave-vaisselle tant qu’à faire. On enchaîne avec un peu d’administratif, la préparation des repas, aller chercher C. aux activités péri-éducatives à 11h30, tout en luttant contre une furieuse envie de dormir.

Pause relative lors du déjeuner et toujours cette envie de dormir. Pour parfaire la matinée, et commencer l’après-midi sur le même registre, S. rate le pot et inonde la salle de bains. Re-change complet, re-nettoyage de sol. Ne pas craquer.

Le paroxysme de la journée moisie est atteint quand je passe 1h assise sur un banc à corriger des copies par 9 degrés pendant que C. est à la danse. Cette fois, c’est sûr, c’est la dernière fois que je m’inflige ça. Je n’aime peut-être pas conduire mais j’aime encore moins avoir honte de moi.

Hop « déjà » 18h55 (vous avez vu cette faille spatio-temporelle de dingue ?!) et les filles sont à table. Je ne vais pas tenir encore longtemps. La migraine installée depuis quelques heures ne me lâche pas, j’ai envie de pleurer tellement je suis excédée, j’ai beaucoup trop crié sur C. et mère Culpabilité fait son apparition. Je n’ai plus aucune envie si ce n’est me coucher au plus vite, envoyer valser les cours et les évaluations (qui au passage, ne sont pas prêts) et faire une nuit complète de 12h (ah ah la naïve) Histoire de continuer dans le même esprit, S. conclut la journée en récupérant dans la poubelle la coque en cire d’un Babybel qu’elle s’est empressée de goûter.

J’ai capitulé et me suis couchée à 20h50. Jour de repos: 1 / Marie: 0

Et c’est là que j’ai trouvé de quoi effacer toute la fatigue de la journée. Posé entre nos deux oreillers… Un tout petit truc qui me rappelle pourquoi je suis Maman. Alors oui, parfois, il y a des jours moisis où je m’écroule de (trèèèès) bonne heure, des jours sans fin qui me paraissent interminables (et faut bien l’avouer, pas très passionnants) mais à côté, il y a tout le reste…

 

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PS: vivement mercredi prochain ! (non, j’déconne !)

 

 

 

5 réflexions au sujet de “Les jours sans fin.”

  1. Article tellement vrai et dans lequel je me retrouve. J’ai suivi mon mari il y a 2 ans et j’ai fait une pause professionnelle. Je me retrouve à la maison avec 2 chamallows de 3ans et demi et 21mois. Clairement je suis beaucoup plus fatiguée que lorsque je faisais des journées de 10h mais comme tu le dis si bien parfois tu as juste un petit truc qui rattrape ta journée. Et ça fais un bien fou (bon par contre j’ai hate de retourner au boulot lol)

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